La Corée du Nord a tiré plus de soixante obus près de l’île sud-coréenne de Yeonpyeong, après une première salve vendredi

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Vue de la côté nord-coréenne depuis l’île de Yeonpyeong, le 6 janvier 2024. JUNG YEON-JE / AFP Au lendemain d’une première salve de Pyongyang qui avait déclenché la riposte de Séoul avec des exercices à munitions réelles dans la région, la Corée du Nord a tiré, samedi 6 janvier, plus de soixante obus près de l’île sud-coréenne reculée de Yeonpyeong, « entre 16 heures et 17 heures approximativement » (entre 8 et 9 heures, heure de Paris), a déclaré l’état-major de l’armée sud-coréenne, mettant en garde Pyongyang contre une poursuite de ces tirs. Vendredi, la Corée du Nord a tiré plus de deux cents obus en mer Jaune, près des îles sud-coréennes de Yeonpyeong et Baengnyeong. La Corée du Nord a affirmé que ses tirs d’obus près des deux îles constituaient « une réponse naturelle et une contre-mesure » aux exercices militaires menés par Séoul, selon l’agence officielle KCNA. L’île de Yeonpyeong, qui compte environ 2 000 habitants, est située à 115 kilomètres à l’ouest de Séoul et à une dizaine de kilomètres au sud de la côte nord-coréenne. Egalement très proche de la Corée du Nord, Baengnyeong, peuplée par 4 900 habitants, se trouve à 210 kilomètres de la capitale sud-coréenne. Les habitants des deux îles avaient reçu l’ordre de rejoindre les abris, selon des responsables locaux. Les services de ferrys reliant les îles au reste de la Corée du Sud ont été suspendus. Lire aussi : Deux îles sud-coréennes reçoivent l’ordre d’évacuer après des tirs d’obus orchestrés par la Corée du Nord « Une menace pour la paix » Un bulletin d’informations avec des images de tirs d’artillerie de la Corée du Nord, dans une gare de Séoul (Corée du Sud), le 6 janvier 2024. Un bulletin d’informations avec des images de tirs d’artillerie de la Corée du Nord, dans une gare de Séoul (Corée du Sud), le 6 janvier 2024. JUNG YEON-JE / AFP Il s’agissait de la plus forte escalade sur la péninsule depuis que l’armée nord-coréenne avait bombardé Yeonpyeong en 2010, en réponse à un exercice sud-coréen à munitions réelles près de la frontière. Cette première attaque nord-coréenne contre des civils depuis la guerre de Corée (1950-1953) avait fait quatre morts – deux militaires et deux civils. Tant samedi que vendredi, les obus nord-coréens ont atterri dans une zone tampon créée en 2018 dans le cadre d’un accord entre les deux voisins visant à prévenir les incidents militaires frontaliers. Mais Séoul a partiellement suspendu l’accord en novembre dernier pour protester contre le lancement par Pyongyang d’un satellite espion, et le Nord a rejeté l’ensemble de l’accord peu de temps après. L’armée sud-coréenne a déclaré samedi que ces tirs d’artillerie nord-coréens dans cette zone « constituent une menace pour la paix dans la péninsule coréenne ». Elle a émis « un sévère avertissement » et demandé à la Corée du Nord de cesser immédiatement, assurant qu’« en réponse [l’]armée prendra les mesures appropriées pour sauvegarder le pays ». Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Entre les deux Corées, l’année 2024 s’ouvre sous haute tension Le Monde avec AFP

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Author : News7

Publish date : 2024-01-07 05:13:00

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